Jeudi 20 avril, on continue !
Jeudi 13 avril : manifs délocalisées
VILLEFRANCHE de R. : Place de la République, 17 h 30RODEZ : Jardin public , 11 h 30DECAZEVILLE : Kiosque , 17 h 30MILLAU : Gare de Millau , 12 h 00SAINT-AFFRIQUE : Salle des fêtes , 16 h 00jeudi 6 avril:
RODEZ :
14 H AU ROND POINT DES MOUTIERS
MILLAU :
14H30 DEVANT LA SOUS-PRÉFECTURE
annulé : Jeudi 6 avril / Manifestation départementale /Rendez-vous à 14h au rond-point de Saint-Germain /Viaduc de Millau
JEUDI 23 MARS RENDEZ-VOUS A RODEZ 14H PLACE D'ARMES
Après huit journées de mobilisation dont certaines ont réuni 3 millions de manifestant·es, le gouvernement veut passer en force en utilisant le 49.3 pour imposer sa réforme des retraites qui recule l’âge de départ à 64 ans. Il s’agit d’un aveu de faiblesse : impopulaire dans l’opinion, rejetée par les travailleuses et travailleurs, combattue dans la rue, elle est minoritaire à l’Assemblée. Le gouvernement méprise la démocratie sous toutes ses formes : il le démontre encore une fois. Nos organisations dénoncent ce coup de force autoritaire, antisocial et antidémocratique.
Cette décision doit conforter les lycéen·nes, les étudiant·es, les apprenti·es, les personnels de l’éducation, de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) et de Jeunesse et Sports (JS), et plus largement la population, dans son rejet de cette réforme et dans sa volonté d’affronter le gouvernement. Rappelons-le : une loi promulguée peut être retirée face à une mobilisation d’ampleur, comme cela a été le cas en 2006 avec le CPE !
Le monde de l’éducation, de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) et de Jeunesse et Sports (JS), est pleinement engagé dans ce mouvement social et subit une répression intolérable. Des nombreuses et nombreux syndicalistes ont été arrêté·es alors qu’elles et ils usaient de leur droit à manifester contre le 49.3. De même, le gouvernement bafoue le droit des lycéen·nes et des étudiant·es à se mobiliser en les réprimant violemment. Leur colère est légitime et elle doit pouvoir s’exprimer sur leurs lieux d’étude. Les gardes à vue et les violences policières : usage de gaz lacrymogènes, matraquages, arrestations… que subit la lycéen·nes, étudiant·es et apprenti·es sont inacceptables. Des jeunes, femmes et personnes LGBTQIA+, dénoncent des violences sexuelles et sexistes lors d’interventions policières.
La criminalisation de l’expression citoyenne des lycéen·nes, étudiant·es et apprenti·es par l’intervention systématique et violente des forces de l’ordre aux abords et dans les établissements scolaires doit cesser.
Le gouvernement ne semble visiblement envisager la jeunesse que soumise et caporalisée par le SNU.
Les organisations de l’éducation, de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) et de Jeunesse et Sports (JS) de l’Union syndicale Solidaires, appellent tou·tes les personnels à se tenir aux côtés des lycéen·nes, apprenti·es et étudiant·es devant les établissements scolaires et les universités et par la grève. Nous refusons de vivre dans une société qui silencie et qui réprime les lycéen·nes, les étudiant·es, les apprenti·es et les syndicalistes.
La jeunesse sera lourdement impactée par les choix politiques faits aujourd’hui : entre l’aggravation des injustices sociales et l’inaction climatique du gouvernement, mobilisons-nous pour imposer une société plus juste, plus solidaire et plus écologique.
Nos syndicats appellent à poursuivre la mobilisation, à reconduire la grève, à participer massivement aux actions de blocages économiques organisés dans les départements pour converger avec les autres secteurs mobilisés le 23 mars lors de la prochaine journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites.
Face au coup de force du gouvernement, tou·tes ensemble, on va gagner !
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, le 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, se sont mobilisé·es, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes.
Dans notre secteur, la grève a été à nouveau majoritaire et l’éducation était présente en nombre dans les cortèges. Les personnels de l’éducation, comme l’ensemble du monde du travail, rejettent le projet de réforme des retraites du gouvernement et posent aussi des questions de fond sur la reconnaissance, le sens et le contenu du travail, ils dénoncent aussi dans ce mouvement la dégradation des conditions de travail et de rémunération.
La jeunesse s’est aussi mobilisée pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agent·es publics qu’à des salarié·es de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyen·nes.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
Durant la période des vacances zonées, les organisations de l’éducation appellent les collègues à poursuivre leur participation aux mobilisations où qu’ils se trouvent.
Les organisations de l’éducation relaient l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elles appellent, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
La victoire est à notre portée : nous allons obliger le gouvernement à retirer sa réforme !
RETRAITract intersyndicale 23 mars-3-1
JEUDI 23 MARS RENDEZ-VOUS A RODEZ 14H PLACE D'ARMES