RDV 10h30 RODEZ /​11h MILLAU à la Préfecture /​Pour la fin du racisme systémique, des violences policières pour la justice sociale et les libertés publiques

Quand

23 sep­tembre 2023 
00h00 
Rodez 10h30 Préfecture
Millau 11h Sous Préfecture

Pour la fin du racisme sys­té­mique, des vio­lences poli­cières pour la jus­tice sociale et les liber­tés publiques

Manifestons le 23 septembre contre le racisme systémique, les violences policières et pour la justice sociale !

Le meurtre de Nahel, tué par un poli­cier à bout por­tant le 27 juin 2023 à Nanterre, a déclen­ché une vague de révoltes dans les quar­tiers popu­laires au début de l’été. Il suit mal­heu­reu­se­ment une longue liste de vic­times, qui semble ne jamais devoir s’arrêter…

Suivant son dis­cours et sa poli­tique auto­ri­taire habi­tuelle, le gou­ver­ne­ment n’a encore une fois que répondu par la répres­sion sous toutes ses formes, et conti­nue la stig­ma­ti­sa­tion des per­sonnes de confes­sion musul­mane ou sup­po­sées musul­manes, notam­ment des élèves. Il conti­nue de nier les réa­li­tés sociales de ces quar­tiers, l’existence des vio­lences poli­cières et le racisme sys­té­mique dans la société.

Il est temps que cela change fondamentalement.

Il n’y a pas de jus­tice sociale sans lutte contre le racisme sys­té­mique, lutte contre les discriminations.

Il n’y a pas de jus­tice sociale sans poli­tique publique qui remet les ser­vices publics au coeur de notre société, qui lutte contre le chan­ge­ment cli­ma­tique, par­ti­cu­liè­re­ment dans les quar­tiers popu­laires et dans les zones rurales désaffectées,

Il n’y a pas de jus­tice sociale sans lutte contre les vio­lences poli­cières et les atteintes aux liber­tés publiques.

C’est pour­quoi Solidaires appelle comme plus de 80 signa­taires issus des quar­tiers popu­laires, col­lec­tifs de lutte contre les vio­lences poli­cières, asso­cia­tions pour les liber­tés, fémi­nistes, éco­lo­giques, syn­di­cats et par­tis poli­tiques à par­ti­ci­per mas­si­ve­ment aux marches uni­taires du 23 sep­tembre pro­chain, par­tout sur le ter­ri­toire, et comme ce cadre uni­taire, nous exi­geons des réponses immé­diates et dans l’urgence :

  • abro­ga­tion de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
  • une réforme en pro­fon­deur de la police, de ses tech­niques d’intervention et de son armement
  • le rem­pla­ce­ment de l’IGPN par un orga­nisme indé­pen­dant de la hié­rar­chie poli­cière et du pou­voir politique ;
  • la créa­tion d’un ser­vice dédié aux dis­cri­mi­na­tions tou­chant la jeu­nesse au sein de l’autorité admi­nis­tra­tive pré­si­dée par le Défenseur des droits et le ren­for­ce­ment des moyens de lutte contre le racisme, y com­pris dans la police ;
  • Un plan d’investissement public ambi­tieux dans les quar­tiers popu­laires et sur l’ensemble du ter­ri­toire pour réta­blir les ser­vices publics, le finan­ce­ment des asso­cia­tions et des centres sociaux
    LE 23 SEPTEMBRE, FAISONS BOUGER LES LIGNES !