Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les Travailleurs et Travailleuses

Quand

1 mai 2024 
00h00 

Ni les action­naires, ni les réactionnaires :
Un 1er mai pour les Travailleurs et Travailleuses
Le 1er mai, jour­née inter­na­tio­nale des tra­vailleurs et tra­vailleuses, va se tenir dans un contexte mar­qué par les guerres ter­ri­ble­ment meur­trières, notam­ment en Ukraine et en Palestine. Nos orga­ni­sa­tions réaf­firment leur enga­ge­ment pour une paix juste et durable dans le cadre du droit inter­na­tio­nal, qui ne peut se faire aux condi­tions de l’agresseur.
En France, les travailleur·euses sont sous la menace d’un nou­veau plan d’austérité. Pour mul­ti­plier les cadeaux aux entre­prises, ce qui aggrave les inéga­li­tés sociales, le gou­ver­ne­ment annonce faire des mil­liards d’économies sur les poli­tiques sociales et les ser­vices publics, la tran­si­tion éco­lo­gique ou en fai­sant les poches des chô­meurs et chô­meuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s’attaquant une nou­velle fois au Code du tra­vail. Loin de “dés­mi­car­di­ser” le pays, il pour­suit sa poli­tique au ser­vice des plus riches en dis­tri­buant de l’argent public aux entre­prises pri­vées, notam­ment les plus grosses, sous forme d’exonérations de coti­sa­tions sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont consé­quentes, ce qui encou­rage les direc­tions d’entreprises à main­te­nir des mil­lions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l’image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pen­sions et le point d’indice sur les prix. Il y a urgence d’augmenter les salaires et les retraites.
La pré­ca­rité et la pau­vreté gagnent du ter­rain, en par­ti­cu­lier chez les étudiant·es : un·e sur deux tra­vaille pour finan­cer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régu­liè­re­ment des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d’argent.. Il faut aug­men­ter les minima sociaux, les bourses d’études et réfor­mer en urgence ce sys­tème d’aide pour que chacun·e puisse étu­dier dans des condi­tions dignes.
Nos orga­ni­sa­tions appellent à s’opposer aux poli­tiques d’austérité en France comme en Europe. Alors que des pro­fits records sont enre­gis­trés, il faut sor­tir du choix délé­tère que l’on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépen­dance à la finance, ni poi­son de l’extrême-droite, pire ennemi des tra­vailleurs et tra­vailleuses ! Nos orga­ni­sa­tions militent pour le ren­for­ce­ment de la pro­tec­tion sociale et s’opposent aux pro­jets de contre-​réformes qui réduisent les droits et conquis des tra­vailleurs et travailleuses.
Elles dénoncent les attaques aux liber­tés col­lec­tives et indi­vi­duelles, notam­ment contre les bourses du tra­vail et le droit de mani­fes­ter, les liber­tés syn­di­cales mais aussi les entraves à la liberté d’expression, par exemple sous-​couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le pro­lon­ge­ment des mobi­li­sa­tions du 8 mars pour l’égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus sou­vent en situa­tion de précarité.
Nos orga­ni­sa­tions appellent les tra­vailleuses et tra­vailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à mani­fes­ter par­tout en Aveyron le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les ser­vices publics, la pro­tec­tion sociale, les liber­tés et la paix juste et durable dans le monde.

Mercredi 1er mai 2024, Rassemblements 10h30
Rodez : Devant la Préfecture
Millau : A la gare
Villefranche de Rouergue : Devant la mairie
Decazeville : Au Jardin public
St Affrique : Devant la salle de fêtes
(Un pot fra­ter­nel sera orga­nisé sur tous les rassemblements)

TRACT 1er mai 2024 Intersyndical