Contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles

SUD éducation s'engage dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, ne nous arrêtons pas à la mobilisation du 25 novembre, poursuivons la mobilisation au quotidien contre les violences sexuelles et sexistes.

 

Violences sexuelles et sexistes, dans l’Éducation nationale comme ailleurs : STOP !

Les chiffres concernant les violences faites aux femmes montrent l'étendue du combat à mener pour les éradiquer : ils sont insupportables.

  • 1 femme sur 2 a déjà subi une violence sexuelle,
  • 1 femme sur 6 fait son entrée dans la sexualité par un rapport non consenti et non désiré (acte que l’on pourait qualifier de viol même si les victimes ne le font pas forcément),
  • 16% des français·es ont subi une maltraitance sexuelle dans leur enfance,
  • 75% des agressions islamophobes visent des femmes,
  • 450 enfants sont victimes de violences sexuelles tous les jours,
  • 85% des personnes trans sont agressées au cours de leur vie,
  • 80% des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences,
  • 213 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année,
  • 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentatives de viol chaque année, 22900 plaintes et seulement 683 condamnations
  • On comptait 118 féminicides en 2022 et déjà plus de 115 féminicides en 2023. C’est au total 850 femmes qui ont été assassinées sous les présidences d’Emmanuel Macron.

 

Le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes.

Nous exigeons l'application des lois existantes, un plan d'urgence national, des politiques publiques s'élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l'impunité des agresseurs !

Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d'effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/le-25-novembre-journee-internationale-contre-les-violences-faites-aux-femmes-manifestons-contre-toutes-les-violences-sexistes-et-sexuelles/

 

Pas une violence sexiste et sexuelle sur nos lieux de travail ni ailleurs- Communiqué intersyndical CGT Educ’Action, Unsa Education, FSU, Sgen-CFDT, Sud Education
Le 25 novembre,
journée internationale pour l'élimination de la violence à l’égard des femmes, est l'occasion de dénoncer les violences sexistes et sexuelles en France comme dans le reste du monde. Nous manifestons notre solidarité internationale avec toutes les femmes, les enfants, et les minorités de genre qui subissent les pires exactions du fait des, violences de genre, des conflits armés, des nettoyages ethniques ou encore des régimes intégristes qui les excluent des droits les plus élémentaires. C'est aussi l'occasion d'exprimer notre soutien aux femmes qui se soulèvent pour leur liberté et pour des sociétés plus justes, égalitaires et démocratiques.
Nos organisations syndicales CGT EducAction, Unsa Education, FSU, Sgen-CFDT, Sud Education, appellent à rejoindre les actions et les mobilisations organisées autour de la journée du 25 novembre

 

 

Les violences sexuelles contre les mineur·es

SUD éducation porte des revendications pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sur mineur·es:

  • l'application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;

  • la formation de tous les personnels de l’Éducation nationale à l'accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;

  • dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violences ;

  • des créations de postes suffisantes pour que chaque circonscription et chaque établissement soit doté de postes de médecins et/ou d’infirmier·es à temps plein et/ou d'assistant·es de services sociaux,

  • des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie sexuelle et affective au-delà des 3 séances annuelles

  • que l’administration procède à des signalements aux services de police sans aucune pression à l’encontre des élèves ou des personnels qui relatent des violences sexuelles dont ils ou elles ont recueilli le témoignage.

 

Animer une réunion d’information syndicale consacrée à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail