Manifestation du 1er mai

Nous
manifestons le 1er mai pour le changement social
et l’égalité des droits, contre la
haine de l’autre
François
Hollande s’est fait élire Président de
la République en mai 2012 en promettant
que « le
changement c’est maintenant ».
Les élections législatives de
juin 2012 ont donné aux partis de Gauche une
majorité à
l’Assemblée nationale
qu’ils avaient déjà au
Sénat. Mais pour que ceci soit utile, il faut des
décisions concrètes.
Il
y a un an, l'Union
syndicale Solidaires réaffirmait ses revendications et
propositions, portées
dans les mobilisations sociales des dernières
années. Nous demandions des
décisions immédiates pour certains points, des
engagements sur d’autres.
Maintenant,
c’est le
changement ?
Augmentation
du SMIC et des
minimas
sociaux
(1 700 euros), des
allocations-chômage et pensions de retraite. Ensuite,
négociations
salariales dans la Fonction publique et dans les branches (300 euros
pour
toutes et tous), création d’un revenu
socialisé d’études.
Droit
à la santé pour
tous, par des mesures immédiates supprimant
les
déremboursements, les tickets modérateurs, les
forfaits hospitaliers… Mise en
place progressive d’une démocratie sociale
à tous les niveaux dans la
définition des besoins, la gestion et le fonctionnement de
la Sécurité sociale.
Suspension
des plans de licenciements, droit de véto
dans les Comités d’Entreprise, extension de
l’obligation de CE aux entreprises
de moins de 50 salarié‑es. Arrêt des suppressions
d’emplois dans la Fonction
publique et les entreprises publiques.
Ensuite, négociations nationales pour réduire le
temps de travail à 32 heures hebdomadaires avec
création d’emplois et sans
perte de salaire ; création d’un statut
du salarié - applicable à tous et
toutes et financé par un fonds patronal mutualisé
- pour garantir le maintien
du salaire entre 2 emplois et les
formations de
reconversion
Adoption
d'un plan de renforcement et d'élargissement des services
publics,
notamment dans des secteurs
nouveaux d'aide à la personne et dans des secteurs
privatisés par les
précédents gouvernements, avec les emplois
statutaires et les moyens financiers
nécessaires à la satisfaction des besoins
collectifs sur l’ensemble du
territoire.
Annulation
des
cadeaux fiscaux faits aux plus riches et de l’alourdissement
des impôts les
plus injustes (TVA),
mise en place d’une fiscalité juste et
redistributrice ;
Cela passe par la priorité donnée à
l’impôt direct et progressif, la
reconstruction d’une fiscalité directe locale
juste, la lutte contre la fraude
fiscale et les paradis fiscaux, et une harmonisation fiscale
européenne.
Dénonciation
des traités européens qui
organisent le pillage des populations au profit des patrons
et banquiers ; non ratification du « pacte
budgétaire ». Ensuite
organisation systématique d’un
référendum avant toute éventuelle
signature d’un
nouveau traité européen … et respect
du vote populaire.
Un
an plus tard, le
constat est accablant.
Rien
n’a été fait pour répondre
à ces situations d’urgence. Chômage,
précarité,
licenciements, sont en augmentation. Rédigée par
le MEDEF, et soutenue par quatre
syndicats (CFDT, CFTC, CGC, UNSA), la loi dite de
« sécurisation de
l'emploi » va permettre aux patrons de licencier
plus facilement et va
accroitre la précarité : ce sont les profits qui
sont sécurisés ! De nouvelles
attaques se préparent contre les retraites : allongement de
la durée de
cotisations, diminution des pensions, augmentation des cotisations pour
les
salarié-es.
Salarié-es,
chômeurs/ses, retraité-es, jeunes en formation
Organisons-nous,
renforçons nos syndicats,
pour
que ça change maintenant !
Répondre aux urgences sociales, construire dès aujourd’hui la société que nous voulons pour demain, obtenir la satisfaction des revendications, voilà à quoi sert le syndicalisme ! Les moyens existent, notre société ne cesse de produire plus et est de plus en plus riche : la mobilisation, la construction de rapports de forces nous permettront d’imposer une répartition différente, pour que cela ne profite plus qu’aux seuls patrons, banquiers et actionnaires !
pour que les droits acquis ne régressent pas,
pour en gagner de nouveaux,
il faut s’organiser et agir ensemble !
Celles
et ceux qui prétendent nous diriger ne peuvent avoir les
mêmes intérêts que
nous ! Alors que, par notre travail, nous avons produit et
nous produisons
la richesse collective, ils et elles n’ont d’autre
but que de la confisquer
pour leurs seuls intérêts. Par
nos
actions, imposons d’autres choix !
Cette aspiration à une société plus égalitaire, à une société qui ne soit pas sous la loi du fric, est partagée par les peuples du monde entier. Le premier mai, journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses, est aussi l’occasion de le rappeler. L’Union syndicale, avec plus de cinquante organisations syndicales d’Europe, d’Afrique, d’Amériques, d’Asie, lance un appel à renforcer le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, constitué depuis mars 2013.
Manifestons le 1er Mai 10h30
à RODEZ devant la Préfecture,
à DECAZEVILLE au Jardin Public,
à VILLEFRANCHE devant la Mairie