Enseignement adapté, inclusion: où en est-on?
L’acte 2 de l’école inclusive a été au cœur de pas mal de discussions au cours du premier trimestre de cette année scolaire. Effectivement, l’inclusion des élèves en situation de handicap est souvent source de difficultés dans les équipes, non pas du fait des élèves accueillis, mais parce qu’une telle ambition ne peut se faire sans moyens. Et malheureusement les changements souhaités par l’ancien Ministre et le président de la république ne vont pas dans le sens d’une amélioration des conditions d’accueil des tous·tes.
La transformation des PIAL en PAS cache le désir pour notre administration d’avoir la mainmise sur la répartition des accompagnements AESH, c’est à dire, d’augmenter au maximum la mutualisation. L’Éducation Nationale serait à la fois « juge et partie » et fixerait « en fonction de ses ressources, et non des besoins des enfants, l’accompagnement auxquels ils auront droit… ». Autant dire, ce serait le moyen d’afficher un meilleur accompagnement des élèves en saupoudrant au maximum et en détériorant encore un peu plus l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Pour le moment, ce volet de l’acte 2 de l’école inclusive a été retoqué par le conseil constitutionnel car le ministre Gabriel Attal souhaitait faire passer ce changement majeur en force dans la loi de finance !Il y a urgence à se mobiliser pour refuser cet acte 2 de l’école inclusive souhaité par Emmanuel Macron lui même, et pour réclamer des moyens humains, de la formation et une réelle prise en compte des besoins du terrain. C’est l’un des axes des revendications intersyndicales qui ont été au cœur de la mobilisation du 1er février dernier.C'est pourquoi l'intersyndicale SUD éducation, la CGT Educ action et FSU12 ont décidé d'organiser ce stage de congé de formation qui se déroulera mardi 19 novembre 2024 de 9h à 17h au Lycée Foch de Rodez.
La transformation des PIAL en PAS cache le désir pour notre administration d’avoir la mainmise sur la répartition des accompagnements AESH, c’est à dire, d’augmenter au maximum la mutualisation. L’Éducation Nationale serait à la fois « juge et partie » et fixerait « en fonction de ses ressources, et non des besoins des enfants, l’accompagnement auxquels ils auront droit… ». Autant dire, ce serait le moyen d’afficher un meilleur accompagnement des élèves en saupoudrant au maximum et en détériorant encore un peu plus l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Pour le moment, ce volet de l’acte 2 de l’école inclusive a été retoqué par le conseil constitutionnel car le ministre Gabriel Attal souhaitait faire passer ce changement majeur en force dans la loi de finance !Il y a urgence à se mobiliser pour refuser cet acte 2 de l’école inclusive souhaité par Emmanuel Macron lui même, et pour réclamer des moyens humains, de la formation et une réelle prise en compte des besoins du terrain. C’est l’un des axes des revendications intersyndicales qui ont été au cœur de la mobilisation du 1er février dernier.C'est pourquoi l'intersyndicale SUD éducation, la CGT Educ action et FSU12 ont décidé d'organiser ce stage de congé de formation qui se déroulera mardi 19 novembre 2024 de 9h à 17h au Lycée Foch de Rodez.
Le formulaire d'inscription ici
ou en flashant le QR Code
La participation à un stage syndical sur son temps de travail est un droit pour toutes et tous, quel que soit son statut ou son contrat, sans perte de salaire ou récupération d’heures, chacun-e peut disposer de 12 journées de stage par an !
La demande d'autorisation doit être faite 30 jours auparavant.