Prise de paroles du 12 février ( SUD Education 12 et CGT’action12)
Si
les programmes restent
toujours aussi lourds et inadaptés ?
Si
le nombre d’élèves par
classe n’est pas réduit ?
Si
les journées sont
toujours aussi longues avec les APC, le passage de la pause
méridienne à 2
heures… ?
Si
on déplore toujours un
manque criant de RASED, de médecins scolaires ?
Si
les parents n’ont aucune
garantie sur la qualité de la prise en charge
péri éducative ?
Si
on renforce les
inégalités territoriales et les
inégalités sociales avec le caractère
gratuit
ou payant des activités péri scolaires qui
dépendra des collectivités
territoriales, sachant qu’elles ne seront pas
obligatoires ?
Si
la réflexion du rythme
des enfants ne prend pas en compte celui des parents, ni le rythme de
toute la
société ?
Pour
le personnel, il n’y aura pas
d’amélioration des
conditions de travail ni de salaire!
Vous
l’avez compris,
c’est au contraire :
L’augmentation
de l’amplitude
de travail avec une demi-journée de classe
supplémentaire, la mise en place des
activités pédagogiques complémentaires
(APC).
Aucune
compensation pour
palier les contraintes induites aux personnels qui sont aussi des
parents : plus de fatigue, plus de temps de transport, des
frais de garde
d’enfant le mercredi matin…
Nous
devons rester les
responsables de notre pédagogie. Les communes
n’ont pas à avoir de pouvoir sur
l’organisation de notre temps de travail, ni à
interférer avec le pouvoir
décisionnel des équipes pédagogiques
à travers le projet éducatif territorial,
le fameux PET !
C’est
d’ailleurs pour cela
que nous sommes si nombreux en lutte aujourd’hui
Mais
n’oublions pas le 2° degré qui est lui
aussi
attaqué.
Le
projet de loi
d’orientation sur l’école ne
répond pas aux besoins de l’école
publique.
Nous
ne pouvons pas nous
satisfaire de voir que les fondements idéologiques mis en
place par la loi
Fillon de 2005, comme le socle commun, le LPC et Base
élèves ne sont pas remis
en cause par ce projet de loi sur
l’école !
Nous
ne voulons pas que la
région pilote les cartes de formation professionnelle, que
les lycées
professionnels soient rattachés à cette
entité, ainsi que
les services d’orientation.
Avec
l’acte III de la
décentralisation, l’Education Nationale perdrait
son caractère national.
Nous exigeons l’ouverture de véritables
négociations
avec les organisations syndicales en vue d’une vraie
réforme de l’école !
Les personnels veulent
être impliqués, écoutés,
pour
une refondation de l’école qui n’en ait
pas que le nom !