LETTRE SUD vendredi 28 juin

Lettre SUD 12 du
vendredi 28 juin 2013
1er
degré
1)
Protocole
sur les
mesures catégorielles : pourquoi SUD
Éducation n’a pas signé
Sur
les principes généraux du protocole
Sud
éducation refuse l’affirmation
d’objectifs de l’école, comme la
« croissance »,
qui participent d’une soumission de
l’école au monde de l’entreprise.
Nous
estimons bien au contraire qu’il faut promouvoir les
pratiques et valeurs
coopératives d’entraide, entre
collègues et entre élèves, pour
construire une
autre école dans une autre société,
égalitaire et émancipatrice.
Nous
refusons aussi la glorification de la
« refondation » de
l’école
alors que Vincent Peillon poursuit la même politique que ses
prédécesseurs.
Sur
les annonces concrètes
Si
le principe d’augmenter la rémunération
des personnels percevant les salaires
les moins élevés peut sembler
généreux, nous ne pouvons accepter le principe
d’indemnités catégorielles à
la place d’augmentations salariales. Ces
indemnités ne sont pas du salaire et ne seront donc pas
prises en compte dans
le calcul de la retraite.
La
fédération SUD éducation
revendique une augmentation uniforme des
salaires : + 400 euros pour tous les salaires
jusqu’à un plafond de 3000
euros, pour réduire l’éventail des
rémunérations, avec un salaire minimum
porté
immédiatement à 1700 euros et
l’indexation des salaires sur l’inflation pour
garantir le maintien du niveau de vie des personnels en
activité et à la
retraite ; nous combattons toute
rémunération « au
mérite » et
toute évolution différenciée des
carrières.
La suite :
www.sudeducation.org/Protocole-sur-les-mesures.html
2)
Enfants d'origine étrangère interdits
d'école par la mairie de Montauban !!
Cette année encore la mairie de
Montauban refuse d'inscrire des enfants d'origine
étrangère dans les écoles de
la ville.
Les familles sont allées
déposer
leur demande d'inscription à l'école en temps
utile et avec tous les papiers
demandés. Leurs dossiers devaient être
présentés à la commission
d'affectation
du 20 juin. Ils n'ont pas été examinés
lors de cette commission alors que tous
les autres enfants ont été affectés
dans une école. La mairie demande
maintenant aux familles d'attendre fin août.
La loi française est claire et
indique que tout enfant sur le territoire doit être
scolarisé. De plus, le
droit à l'éducation,
intégré à la Convention Internationale
des Droits de
l'Enfant que la France a ratifiée, s'impose, en vertu de son
caractère
supranational, à toute législation nationale.
Enfin, La ville de Montauban
s'enorgueillit de son label «Ville amie des
Enfants» délivré par l'Unicef. Ces
villes s'engagent à «veiller au respect des
principes généraux qui fondent la
Convention internationale des droits de l'Enfant».
La ville de Montauban bafoue les
droits les plus élémentaires des enfants en
refusant leur inscription à l'école
! C'est inacceptable !
(Source : RESF 82)
3)
Le
fichier «Base-élèves » en
examen devant le Tribunal Administratif de Paris le
1er juillet 2013.
Un an plus tard, est mise en place une sorte de double-fond
caché : la BNIE,
une base nationale qui gère l'identifiant de chaque
élève (INE pour Identifiant
National Elève) et permet d'extraire les données
personnelles le concernant. Le
même INE suit l'élève
jusqu'à 5 ans après sa sortie du
système scolaire.
Le ministère de l’Éducation nationale a
donc lancé une immense opération de
fichage de l'enfance dès 2004, sans attendre le feu vert de
la CNIL, en omettant
d'en informer l'ensemble des parents d'élèves
scolarisés sur le territoire
français et en refusant de respecter leur droit
d'opposition, pourtant garanti
par la loi Informatique et Libertés.
Il a fallu qu'un père d'élève et une
directrice d'école saisissent le Conseil
d’État pour que soient portés au grand
jour ces deux fichiers des élèves et que
soit rétabli le droit légitime d'opposition des
parents.
Or, depuis ce jour, tous les parents ayant exigé que leurs
enfants soient
retirés du fichier ont vu leurs demandes
systématiquement refusées. Un droit
d'opposition rétabli mais en somme jamais
applicable !
Dans de nombreuses académies, des centaines de lettres
d'opposition ont été
remises aux services académiques. Ce sont par exemple
près de 700 lettres qui ont
été déposées, depuis
juillet 2011, auprès de l'Académie de Paris.
Suite au refus de l'inspecteur d'académie de retirer leurs
enfants de ces
fichiers, cinq parents d'élèves ont saisi le
tribunal administratif de Paris en
décembre 2011.
L'audience examinant leur recours se
tiendra ce lundi 1er juillet à 9h30. Plus de
deux mille plaintes de
parents ont été
déposées à travers
toute la Francedepuis mars 2009.
Agenda
militant
Notre
Dame des Landes : Enterrons le projet !!
Toutes
et tous au rassemblement du 3 et 4 août !!
Voir
tract Solidaires
ci-joint
http://www.sudeducation12.org/IMG/pdf/tract3_4aout2013NDDL_Copy.pdf