LETTRE SUD vendredi 14 juin

1)
Retraites : assez
de mensonges, place à un vrai débat !
Une obsession récurrente anime les gouvernements depuis vingt ans : réformer les retraites. En France, le gouvernement Hollande-Ayrault projette une quatrième réforme à l’automne prochain en raison de trois arguments qui sont de faux prétextes :il y aurait un déficit plus important que prévu des caisses de retraites, on vit plus longtemps et il faudrait travailler plus longtemps, la Commission européenne l’exige pour ramener les déficits publics à 3 % du PIB.
Ce
rapport prévoit l’alignement par le bas !
Lire la suite de l’article sur notre site :
http://www.sudeducation12.org/luttes-en-cours/article/retraites-assez-de-mensonges-place
Pour une
amélioration des conditions de travail et des
droits !
Pour le maintien de tous les postes AED et la création des
postes
nécessaires !
Suppressions de
postes
d’Assistants d’Education :
incompréhensible, indéfendable, inacceptable !
Dans notre académie comme dans de nombreuses autres, des
annonces de
suppressions de postes d’Assistants d’Education
(AED) ont été confirmées par le
Rectorat.
Il s'agirait de près de 15 % des emplois qui seraient
supprimés à la rentrée
prochaine. Les conséquences concrètes pour les
personnels et les établissements
se traduiront probablement par des suppressions de postes, contrats non
renouvelés ou la baisse de la quotité de service.
Cela signifie que l’encadrement des
élèves dans les établissements serait
dégradé alors même que le nombre
d’élèves à accueillir dans
le second degré est
en forte hausse (près de 2400 élèves
soit + 1,3%), et que des moyens « vie
scolaire » sont déjà
détournés vers d’autres missions.
Nous exigeons du Rectorat que
l’intégralité du potentiel
d’Assistants
d’Education soit maintenu et même abondé
au regard des augmentations
d’effectifs prévus pour la rentrée
prochaine.
Le Comité Technique Académique (CTA) qui se
réunira le 24 juin examinera la
dotation en emplois d’AED de l’académie.
A cette occasion les pétitions seront
remises au Recteur.
Les
signataires appellent tous les personnels à se rassembler
devant le rectorat
(impasse Saint Jacques à
Toulouse) lundi 24 juin à 13h30
Un
préavis de grève est déposé
afin de
couvrir l’absence des personnels.
(Appel signé par FSU, Sgen CFDT, Sud Education, Unsa, CGT Educ'Action). Voir pétition ci jointe à faire signer aux collègues.
1erDEGRE
1)
600
enseignant-e-s refusent de remplir le livret de compétences
Plus
de 600 enseignant-e-s de
toute la France se sont engagés publiquement à ne
pas remplir le livret de
compétences (LPC), avec le soutien de plusieurs syndicats et
collectifs.
Ce livret a été mis en place sous la
présidence Sarkozy dans le cadre du socle
commun de connaissances. Il recense les
« compétences » des
élèves
qui doivent être acquises en fin de CE1, CM2 et 3e. La
« refondation de
l’école » promue par V. Peillon
n’a pas amené à sa remise en cause.
Pourquoi ce mouvement de refus ?
· Du point de vue éducatif, les signataires dénoncent un outil inutile et lourd, qui implique une pédagogie du bachotage, loin de la visée émancipatrice qui devrait être celle de l’école.
· Du point de vue de la vie privée, le LPC recueille de manière détaillée et numérisée des informations sur les enfants, et cela pour leur vie entière... sans garanties quant à la confidentialité des données.
· Du point de vue du droit du travail, il est à craindre que le système des compétences, plus qu’encouragé par le patronat, individualise le statut des salarié-e-s et affaiblisse les conventions collectives.
En conséquence, les signataires réclament que ce livret de compétences soit supprimé.
2EME
DEGRE
1)
Baccalauréat 2013 : la grande mascarade
La grande
entreprise de démolition des épreuves du
baccalauréat se poursuit.
Tout a commencé avec les nouvelles épreuves de
langues vivantes : cette
année, les enseignants produisent eux-mêmes une
partie des sujets pour leurs
élèves. Et
ça continue avec les
correcteurs de lettres, qui sont censés corriger une
soixantaine de copies en
trois jours et demi, préparer les sujets, et
dans le même temps, effectuer les
surveillances d'épreuves.
Comment peut-on
évaluer
sérieusement les élèves dans de telles
conditions ? Réduire ainsi le temps
accordé aux corrections, détériorer
les conditions dans lesquelles celles-ci ont
lieu, c'est nécessairement porter gravement atteinte au
traitement équitable
des élèves.
Notre engagement professionnel au sein
du service public
d'éducation ne peut servir de caution pour un
baccalauréat 2013 réduit à une
caricature d'examen national. Nous revendiquons d'autres conditions
pour les
épreuves :
Lire l’article sur notre site :
http://www.sudeducation12.org/second-degre/article/baccalaureat-2013-la-grande
AGENDA
MILITANT
1)
Les
Assises de l'Écosocialisme
Samedi
15 juin de 11h30 à 18h30 à la salle des
fêtes de Rodez.
Les
Assises de l'Écosocialisme se concluront par une
conférence de Paul
Ariès, rédacteur en chef du
"Sarkophage", intellectuel référent
de la gauche et de l'écologie politique.
Ces assises visent deux objectifs:
·
résister
aux politiques libérales qui détruisent autant
les droits humains que
l'écosystème
·
construire
des convergences et des alternatives concrètes avec tous
ceux qui se
reconnaissent dans les thèses de l'Écosocialisme
que vous pouvez consultez sur http://ecosocialisme.com
A
SAINT-AFFRIQUE au « Familial »
SUD-Solidaires,
la Confédération Paysanne, Chiapas-Sol,
accueillent Ignacio del Valle et Cayo
Vicente, paysans du Mexique,
pour une conférence
Six ans après, les paysans d’Atenco reviennent témoigner à Saint-Affrique.
En 2006, ils se sont opposés à la création d'un aéroport sur des terres agricoles à San Salvador d'Atenco, au sud de Mexico. Leur lutte a été très violemment réprimée. Là-bas comme ici des paysans et des citoyens agissent contre le bétonnage des terres agricoles. La justice mexicaine a condamné des responsables syndicaux à des peines allant jusqu'à 112 ans de prison, lors d'un procès qualifié d'inéquitable par nombres d'ONG.
pour trouver
« le
Familial » : rentrer dans st Affrique,
prendre direction Albi,
passer sur le pont , il y aune caisse d'épargne
tout de suite après à
droite, il faut prendre une petite rue sur la droite, en face
du jardin
public, , une petite rue entre 2 cafés, et au bout tourner
à droite, se garer
devant l'école, faire
3)
le
jeudi 27 juin à 20h34 au bar-restaurant l'Art
Scénik à Marcillac :
« JEUDIS EN
QUESTION » :
«GAZ
DE SCHISTE : ON
INSCHISTE ?»
Est-ce bon pour
l'environnement ? Est-ce bon pour les
multinationales ? Est-ce
bon pour les spéculateurs ? Où est le
débat ? Où est le
pouvoir ? Est-il citoyen ? Politique ?
Industriel ? Financier ?Les
alternatives existent et ont été
évaluées depuis une bonne
décennie :
Elles sont fondées sur la sobriété et
l'efficience énergétique avec la
diversité des énergies renouvelables.
Débat animé par Jacques AMBROISE, philosophe,
membre d'ATTAC 12, en partenariat
avec ATTAC 12.