Hollande, le virage à gauche, c’est maintenant !


Suite à la réunion intersyndicale (Solidaires, CGT, FSU) de lundi 27 mai au matin et la rencontre inter-réseaux du même soir, voici les festivités prévues
Programme
pour la venue de Hollande
le mercredi 29 mai 2013
à
11.45 : vomit-in devant le siège du
Medef (centre des Moutiers à côté du
rond-point de la Gineste)
les militant-es
écoeuré-es par la politique
du gouvernement sont invité-es à venir vomir
ensemble
à
12.00 tractage et affichage
« Hollande, le virage à gauche, c'est
maintenant ! » au
rond-point de la Gineste, tracts ci-dessous version modifiable, vous
pouvez
remplacer les sigles syndicaux par les vôtres
à
12.45 convoi de véhicules décorés vers
le
centre-ville et le Musée Soulages
pour médiatiser la
mobilisation, actions
conférence de presse
mardi 28 mai à 11.00 au Café le
Broussy
tournées au
mégaphone dans la ville
facebook et sites internet
collages d’affiches dans
la ville
tractage sur le marché
mercredi 29 mai à partir de
10.00
en direct-live :
Mobilisons-nous en
amont et en direct live !
Hollande,
le
virage à gauche, c'est maintenant !
Vous,
candidat,
vous présentiez la finance comme votre « véritable
adversaire »,
vous,
candidat, vous deviez
bloquer le salaire des patrons,
vous,
candidat, vous
promettiez plus de justice fiscale,
vous,
candidat, vous vous
engagiez à tout faire pour soutenir la jeunesse,
vous,
candidat, vous juriez
que l'emploi serait votre priorité,
bref…
vous, candidat, vous
vous présentiez comme le candidat de la gauche...
Un an après votre élection et
alors que vous êtes aujourd'hui à Rodez en tant
que président de la République,
nous ne pouvons que vous rappeler vos engagements de campagne.
Pour vous dire que vous,
président, vous
n'avez cessé de les renier, de vous renier!
Aujourd'hui,
ici, vous
trompez l'opinion publique, en tentant de réhabiliter votre
image sur le dos
des ouvriers de l'usine
Bosch. Non, Monsieur le Président,
l'accord d'entreprise signé ici, le mois dernier, n'a rien
à voir avec l'ANI
(Accord National Interprofessionnel), cet accord
scélérat que vous aviez
appelé de vos vœux à
l'unisson du patronat. Ici, les salariés se sont battus avec
leurs syndicats
pour pérenniser l'avenir de leur usine. Mais, en aucun cas,
cet accord local ne
cautionne les atteintes au droit du travail que vous,
président, vous avez
accompagnées.
Vous,
président, préférez
désormais dîner en privé, comme ce
soir, avec les seuls représentants
du patronat.
Vous,
président, avez
manifestement choisi votre camp, celui de la finance et de
l'austérité, celui
des sacrifices toujours exigés aux mêmes, et des
privilèges mieux protégés que
jamais au profit des plus nantis.
le
virage à gauche, c'est maintenant !